Les Brigades Ezzedine Qassam, aile militaire du mouvement de la Résistance islamique de la Palestine, Hamas, a mis en garde le régime israélien contre tout « acte insane » contre Gaza.
Dans un message en hébreu diffusé sur leur site web, les Brigades Ezzedine Qassam ont mis en garde les Israéliens contre tout « acte insane » avertissant que cela leur apporterait un malheur et une souffrance jamais vécus auparavant.
Le journal israélien Haaretz avait déjà révélé que les commandants de l’armée israélienne et des officiers du Shabak (Service de sécurité intérieure israélien) s’étaient préparés, ces derniers mois, pour un projet d’assassinat des commandants du Hamas qui appellent à la poursuite de la Marche du grand retour, organisée chaque semaine dans la bande de Gaza.
Le message du Hamas précise, aussi, que le Mouvement ne violerait jamais la trêve conclue avec le régime israélien même s’il s’agissait d’une fourberie.
Un accord de cessez-le-feu a été récemment signé entre le Hamas et le régime israélien, qui a été, plus d’une fois, violé par ce régime.
« Les intérêts du peuple palestinien constituent, toujours, la priorité du Hamas. Le Mouvement change de tactique vis-à-vis de l’ennemi vu les intérêts nationaux. La baisse des tensions peut être parfois convenable. Nous sommes, pourtant toujours, prêts à protéger et défendre la patrie », indique le message des Brigades Ezzedine Qassam.
Soucieux de l’éventuelle frappe balistique du Hamas, Israël a déployé sa batterie de défense antimissile « Dôme de fer » dans la banlieue de Tel-Aviv.https://t.co/MgTB3UQCHk pic.twitter.com/iYNIpgQUYD
— Press TV Français (@PresstvFr) August 11, 2018
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait déjà demandé l’arrêt définitif des tirs de roquettes et missiles depuis Gaza vers la Palestine occupée (dit Israël). Il avait aussi évoqué des plans opérationnels pour Gaza.
Des heurts se sont intensifiés entre le régime israélien et le Hamas à Gaza depuis le début de la Marche du grand retour.
Ces manifestations se tiennent chaque vendredi depuis le 30 mars, le long des frontières de Gaza avec la Palestine occupée, en guise de protestation contre les décisions des États-Unis et le blocus imposé à la bande de Gaza.